Sa composition simple cherche l'efficacité ; un unique cockpit de pilotage est abrité au coeur d'une seconde coque, elle même habillée de plusieurs milliers de podies. Protégé au coeur d'une sphère conçue en aluminium afin de s'adapter à la pression des grandes profondeurs, le cockpit est alors connecté aux podies, au coeur desquels se trouvent les spécificités techniques et technologiques de l'arpenteur : divisés en groupes de 36 tiges, les podies regroupent différents outils, telles des caméras de navigation, reliées à un écran panoramique à l'intérieur du poste de pilotage, des outils de prélèvements de sédiments et d'analyse de l'eau, ou encore un système de propulsion Hydrojet lui permettant de se mouvoir dans toutes les directions. Mais au delà de ce panel d'outils d'observation, l'arpenteur dissimule une seconde caractéristique, dont le rôle pourrait devenir crucial pour navigateurs et autres explorateurs des fonds océaniques ; par le biais de ses podies téléscopiques, l'arpenteur, circulant à même les fonds marins, modélise et cartographie instantanément les zones dans lesquelles il circule, grâce à une coordination GPS établie entre la position de chacune des pointes de ses podies, et sa position géographique donnée. Il offre par ce biais la possibilité d'obtenir des cartes détaillées, mais aussi et surtout une visualisation en trois dimensions des fonds marins, devenant de ce fait un outil de relevés topographiques à part entière.